mardi 29 décembre 2009

Alger crie (Foetus Party)

Djamila a quitté son pays
Fuyant la guerre civile et son mari.
Elle a mis les voiles pour Paris
Et jeté son voile au orties
Maintenant elle vit dans le métro
Son père était venu là 35 ans plus tôt.
On la retrouvé dans la Seine au matin
D’une manif’ de l’automne 61.

Sans papiers et sans identité
Elle s’enterre se terre par crainte du condé
Elle pense à son frère l’écrivain
Tête en sang après avoir brandi le poing
Dans le brasier d’Octobre 88
Qu’il ne cessa de raviver par la suite
Contre les voiles étatiques et religieux.
Allah juga son champ trop licencieux

Dévisagée, chopée à Prisunic
La voilà menotée entre deux flics.
Un charter la ramène vers ce qu’elle a fui
Mais partout la terreur l’asphixie
Prostrée au fond de sa cellule
Elle pleure son peuple qu’on accule
Trahison et diktat du FLN
Allah sut recueillir les enfants de la haine.

Le silence, et la mort / Si tu te tais, tu meurs
Si tu parles, tu meurs / Alors CRIE et meurs !
FIS, Zeroual, Chirac c’est du pareil au même
Solidarité avec les réfugiés
A gauche comme à droite, les charters
C’est pareil, y’a de la vengeance dans l’air.

http://foetusparty.free.fr/paroles.htm#KALASH