mercredi 14 avril 2010

Athènes : Occupation de l’union des éditeurs de journaux quotidiens (ESIEA)"

"L’union des Editeurs de journaux quotidiens d’Athènes a été occupée vers 13h30 jusqu’à 16h aujourd’hui 13/04/2010 par des camarades qui voulaient exprimer leur rage à propos de la position des mass medias concernant les 6 anarchistes arrétés samedi 10 avril. Dès les premiers instants où cette histoire est sortie les médias ont construit une images de terroristes durs et impitoyables et tentent -malgré l’abscence de preuves- de convaincreque eux 6 auraient orchestré la moindre fusillade ou explosion de bombe ces dix dernières années. Ils sont basiquement présentés comme les coordinateurs de toutes les organisations terroristes greques et leur photographies ont été exposées par les médias. Plus de 200 personnes se sont rassemblées pour cette occupation et ont distribué des tracts et deployé une banderole : "tolerance zero à la repression de l’état"

Leur communiqué est le suivant :

"Cette occupation des bureaux de l’union des éditeurs de journaux quotidiens d’Athènes (ESIEA) par plus de 200 camarades -une union présidée par le journaflic et marionette de la police Panos Sobolos- a été décidée en réponse au "spectacle de terreur" que les mass medias ont avidement présenté ces derniers jours à propos des camarades qui sont accusés d’être membres de "Lutte Revolutionnaire". Une "affaire" sans preuves qui est présentée à la société à travers le récit de l’état qui est répété mot à mot dans les colonnes des journaux et à la télévision. Un récit de l’état qui après la révolte de Décembre 2008 tente de criminaliser les anarchistes sur des bases légales, morales et idéologiques (points sur lesquels se structure le système institutionnel) .Légalement-illegaux, moralement-laches, idéologiquement-fascistes. C’est sur ces bases que l’attaque idéologique et répréssive et donc, la criminalisation conséquente se développent. La campagne contre insurrectionnelle de l’état et des médias continue son escalade et en face d’elle la lutte pour la libération sociale et individuelle, pour la solidarité, l’auto organisation des actions et de la vie quotidienne continue. Surtout en periode de forte offensive anti-sociale et de pillage sans scrupules de la société par le pouvoir politique et économique.

TOLERANCE ZERO POUR LE TERRORISME DE L’ETAT ET DES MEDIAS LIBERTE POUR LES CAMARADES EMPRISONNES LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME"

Athènes le 13/04/2010"

https://paris.indymedia.org/spip.php?article713