vendredi 23 mars 2012

[Grenoble] La SNCF fait de la propagande contre le Lyon-Turin !

"Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 mars, plusieurs dizaines de wagons stationnés dans le dépot de train de Grenoble ont été recouverts d’inscriptions contre le TGV lyon-Turin (ou TAV, treno alta velocita)

No-tav ! Non au TGV Lyon Turin Solidarité avec Luca (militant no-tav, victime de la répression policière en Italie) Solidarité avec le Val de Suse en lutte

Depuis ce matin, et jusqu’à ce qu’ils soient nettoyés, ces trains vont sillonner toutes les gares de la région Rhône-Alpes. Nous tenions à remercier la SNCF de se faire ainsi le porte parole du mouvement no-Tav auprès de la population locale !

Rappelons que la ligne ferroviaire Lyon-Turin, c’est le saccage de l’environnement alpin. C’est un projet décidé par et pour les élites économiques et politiques, les gros industriels et les lobbys du bétonnage et du transport routier. Derrière le faux argument écologiste du fret, le tav signifie l’accélération et l’intensification des échanges de marchandise et du traffic de poids lourds à travers l’Europe.

Par cette action, nous avons voulu exprimer notre solidarité avec les habitant-e-s du Val de Suse en Italie qui luttent depuis 20 ans contre ce projet. Mais surtout, nous avons voulu soutenir la construction, de ce coté-ci de la fontière, d’un mouvement contre le TAV et le monde qui l’accompagne.

Ici aussi, a sara dura !

No-Tav, section Art-Déco"

La tuerie de Toulouse à l’école Ozar Hatorah est un acte antisémite

"« il s’agit d’un acte bar­bare, à l’inten­tion pro­ba­ble­ment antisé­mite » (Christian Picquet)

« Après les meur­tres de Montauban, ceux de Toulouse sem­blent indi­quer une dém­ence raciste des cri­mi­nels. S’il est trop tôt pour en être sûr, il est cer­tain que cela ajou­te­rait l’igno­mi­nie au crime. » (Jean-Luc Mélenchon)

C’est avec cons­ter­na­tion que l’on a pu lire les propos de mem­bres du Front de Gauche repro­duits ci-dessus.

La tuerie serait « pro­ba­ble­ment antisé­mite » pour Picquet, ces meur­tres « sem­blent indi­quer une dém­ence raciste », pour Mélenchon, encore plus pru­dent que son compère du Front de gauche et qui s’égare sur la piste de la « dém­ence », que cer­tains jour­na­lis­tes avaient déjà invo­quée à propos du tueur fas­ciste norvégien l’été der­nier.

Les fas­cis­tes sont des antisé­mites, très secondai­re­ment des « fous ». Plus exac­te­ment, on peut être fas­ciste et fou, fou et fas­ciste, on reste antisé­mite quand on tue des Juifs.

Hitler et cer­tains diri­geants du NSDAP étaient sans doute « fous », cela ne fait pas du nazisme une "dém­ence" expli­ca­ble et trai­ta­ble par le biais de la psy­chia­trie, mais un mou­ve­ment poli­ti­que qu’il faut com­bat­tre et éli­miner avec les armes quand il veut impo­ser sa ter­reur.

Un homme pénètre dans une rue étr­oite et peu fréquentée, entre dans une école privée juive. Il tire sur des adul­tes et des enfants juifs, les pour­chasse au sein même de l’école, en sachant évid­emment qu’il s’agit d’une école reli­gieuse juive.

Et mes­sieurs Picquet et sur­tout Mélenchon hésitent à qua­li­fier ouver­te­ment cet acte d’ « antisé­mite » ?

Que leur faut-il de plus ?

On com­prend leur volonté res­pec­ta­ble de ne pas récupérer poli­ti­que­ment une tragédie humaine, scru­pu­les que n’ont pas d’autres poli­ti­ciens. Mais on ne com­prend pas du tout cette rétic­ence à appe­ler un chat un chat. Quelles que soient les moti­va­tions poli­ti­ques, ou reli­gieu­ses, du ou des tueurs, il n’y a pas à chi­po­ter, ergo­ter.

IL S’AGIT D’UNE TUERIE ANTISEMITE.

Y.C. Ni patrie ni fron­tières 19/3/2011"

http://mondialisme.org/spip.php?article1810

lundi 19 mars 2012

[Brochure] Se sentir vivre

"« J’écris ces lignes en pleine période électorale. Les murs sont barbouillés d’affiches de toutes les couleurs ou on s’en dit de toutes les couleurs, sans jeu de mots. Qui n’a pas son parti – son programme – sa profession de foi ? Qui n’est pas socialiste ou radical ou progressiste ou libéral ou « proportionnaliste » – le dernier cri du jour ? C’est la grande maladie du siècle, cette abnégation du moi. On est d’une association, d’un syndicat, d’un parti ; on partage l’opinion, les convictions, la règle de conduite d’autrui. On est le mené, le suiveur, le disciple, l’esclave, jamais soi-même. »
Extrait de L’Ère Nouvelle, n°46, mi-avril 1910"


http://infokiosques.net/spip.php?article932

[Affiche] Nous ne voulons pas voter, nous voulons vivre

"Nous ne voulons pas vivre dans un monde où

on doit passer son temps à travailler pour pouvoir survivre et enrichir un-e patron-ne

on doit payer un loyer pour se loger, et enrichir les propriétaires

on est contrôlé-e en permanence par les travailleurs sociaux, pôle emploi, les caméras de vidéosurveillance, les flics... et puni-e par les tribunaux et les prisons

on vit forcément à proximité d’une centrale nucléaire (ici celle de Tricastin) ou d’une plateforme chimique ( ici celles de Jarrie et de Pont de Claix) qui empoisonnent durablement le monde, en attendant le prochain « incident ».

le progrès scientifique, la croissance économique, le développement durable sont les idéologies indiscutables qui permettent de continuer à détuire la planète en toute bonne conscience (contruction de la ligne TGV Lyon Turin, du nouvel aéroport à Notre Dame des Landes, développement et application des nouvelles technologies...)

des nations, des frontières et des papiers empêchent de circuler librement

le profit, la réussite et le confort de quelques un-es se construit sur l’écrasement, la domination et l’exploitation des autres

nous ne voulons pas laisser quelqu’un-e décider à place de ce qui est bon pour soi ou pour les autres, ni dans la famille, ni à l’école ou au boulot, ni à l’hopital, ni en votant

Et pourtant tout cela nous est imposé et structure nos vies, qu’on le veuille ou pas...

Quelle prise avons nous encore sur nos vies, sur la manière de vivre ensemble et sur le monde qui nous entoure ? Qu’est-ce qu’on décide au final dans tout ça ?

Les différent partis, président-es, ou élections ne changeront pas grand’chose dans le fond, mais proposent des manières différentes de s’en accomoder.

La démocratie donne l’illusion qu’on a tous et toutes des intérêts communs et le pouvoir utilise la participation (débats publics, élections, systèmes de co-gestion) pour nous en convaincre.

Mais dans le systeme capitaliste, une classe en exploite une autre, et nos intérêts sont confictuels, c’est pourquoi nous voulons le combattre, ici et maintenant, par nous mêmes.

Avec colère contre celles et ceux qui profitent de ce système, et solidarité avec celles et ceux qui le refusent."

http://grenoble.indymedia.org/2012-03-18-nous-ne-voulons-pas-voter-nous

Bruxelles - Qui aime les huissiers ?

"Ce mardi, une trentaine de personnes ont profité de l’après-midi pour rendre une petite visite à un bureau d’huissiers de St Gilles.

Après un petit tour dans le quartier en chantant des chansons et distribuant des invitations à venir perturber l’activité de ce charognard, le groupe de personnes s’est rendu devant le bureau de Louis Sié près du Parvis. Le volet protégeant la vitrine du bureau venait tout juste d’être fermé... C’est donc en chanson et devant les regards amusés (et complices) de bon nombre de voisinEs et passantEs que la devanture de ce bureau a été entièrement murée. Brique par brique, et en étalant le ciment à la truelle. Après avoir été monté, le mur a même reçu quelques inscriptions :"pas d’pitié pour les huissiers !" Des dizaines d’affiches ont aussi été collées sur la facade et aux alentours.

Avant de continuer notre route, une voiture s’arrête et le conducteur nous dit avec le sourire :"Bien joué ! J’ai plein de lettres de lui à la maison..."

Une bonne heure plus tard, le mur est toujours debout et bon nombre de personnes du quartier se retrouvent devant à discuter avec le sourire aux lèvres et à prendre des photos. A se raconter ce qu’il s’est passé.

Brique par brique, Mur par mur, nous expulserons tous les huissiers !

Pas d’pitié pour les huissiers (Sur l’air de Mylord - Edith Piaf) Ne venez pas Mylord Messieurs les huissier Faut même pas essayer D’venir nous expulser !

Si jamais malgré tout Vous approchez d’chez nous Vous serez bien reçus A grosses volées d’cailloux...

Avec votre serrurier Et puis votre policier Tranquilles vous v’nez toquer Et vous v’nez tout vider

A vous tous qui vivez Sur notre pauvreté On s’laissera pas piller Sans vous en faire baver...

A toutes les charognes Qui s’en foutent plein les pognes Qui vivent de notre misère "Rendez vous au cimetière !"

Si jamais vous flippez Faut changer demétier Y a pas de bons huissiers Comme y a pas d’bons policiers...

Voici les tracts : http://bxl.indymedia.org/articles/3903

7/3/2012"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4841

Récit de la manifestation du 17 mars contre les expulsions

"Ce texte est un simple récit. Il ne prétend pas être parfait ni retranscrire l’ensemble des évènements ni leur exactitude. C’est un point de vue et les impressions du moment pour ceux et celles qui n’y étaient pas. Commentaires, photos et vidéos (visages floutés) bienvenues !

Arrivée à Alexandre Dumas à 13h10, une petite foule s’est déjà amassée sur le trottoir à gauche de la bouche de métro. Les gens se regardent et se saluent, commencent à discuter. Un camarade dit l’air un peu dégouté "Ah... ya pas énormément de monde". Un autre lui répond ironiquement "Patience, c’est pas le premier mai". Il y a un peu moins de 200 personnes.

On fignole les préparatifs. Des gens ont ramené des autocollants couleurs sur plusieurs thèmes (squat/logement, mais aussi prisons, révoltes, grève, liberté de circulation et frontières, nucléaire, etc) et des fumigènes.

Les banderoles sont hissées sur des manches en bois et le cortège qui a déjà bien grossi commence à se mettre en branle sur le boulevard de charonne.

On lit en vrac sur les banderoles : sur celle de tête "Un logement pour tous" et je ne sais plus quoi, une autre immense au milieu « la restructuration urbaine : c’est la chasse aux pauvres », une autre en blanc sur noir"si tu veux être heureux, pends ton propriétaire", une autre en français et en arabe "ni gauche, ni droite : liberté !", et une en noir sur fond rouge "Contre toutes les expulsions : grève des loyers - occupations - autodéfense. Abolition de la propriété privée !" avec des illustrations. Il y a maintenant autour de 450 personnes environ. La manif qui part vers 13h30 fait le tour du quartier.

L’ambiance est bien chaude, la batucada qui est lancée fait son petit effet, quoi qu’on en dise. Une petite camionnette recouverte d’affiches crache par le son de sa sono quelques slogans et notamment "les maisons sont vides : occupation ! les loyers sont trop chers : occupation !" reprise en coeur et à quoi la manif répond "grève, grève, grève des loyers ! crève, crève, crève les huissiers !" tout au long du parcours. On remonte la rue d’avron en direction du périph’ et les gens dans la rue sont et aux fenêtres sont souvent contants. La manif a encore grossie rejoint par quelques retardataires et passant-e-s aquis-e-s à l’ambiance.

D’autres slogans assez sympatiques et offensifs fusent : "j’y suis, j’y reste : on ne m’expulsera pas !", "explusion = baston, nouvelle occupation !", "des beaux quartiers, mais sans policiers" ou encore "des maisons, pas des prisons".

Contre toute attente, les flics se font discrets quoi que présents (quelques civils qui se baladent dont un coupé citroene C5 couleur beige sombre / mativoire, en queue de manif, des flics à vélo qui se font plus ou moins refoulés en tentant de passer dans la manif à un moment, et enfin la bagnole et les motos-crottes en tête mais sans accrochage et les gens restent alertent et réactifs. Sur tout le parcours, plusieurs tags sont posés avec ou sans pochoirs sur les agences immobilières, les promoteurs (bouygues, etc...) ou encore les banques tels que "le capitalisme fait crever les peuples : crevons le capitalisme" ou encore " contre les expulsions et le marché de l’immobilier : squattons !". Des affiches sont aussi systématiquement collées sur les profiteurs de misère sus-cités. Une notamment qui dit " Spéculation immobilière, rénovation urbaine, gentrification : squat, réappropriation, grève des loyers. Ne laissons pas le quartier aux riches". Tout le long de la manif, des pétards éclatent.

Une banderolle immense en solidarité avec les inculpé-e-s de l’affaire dite de la « dépaneuse » en "anti-terroriste" (Inès, Javier, Damien, Ivan, Bruno et Franck) a été préalablemenet attachée sur un pont au dessus de la rue d’avron par des petites mains agiles : « misère, exploitation, guerre, le seule terroriste : c’est l’Etat . Propageons la révolte et nos mauvaises intentions »

La manif arrive enfin au rond point de la porte de montreuil et plusieurs pétards sont jetés. On danse, on crie, on chante les slogans à tue-tête. Un camarade lâche "on est plus nombreux que la manif du DAL" et surtout quelle ambiance. Malgré un certain "calme", ça nous change des manifs de soc-dems. Un gros tag "Plutôt squatteurs que procureurs" est posé sur un mur.

On passe le périph’ et une camarade à la sono prévient "on arrive à montreuil", les slogans et la manif sont bien accueillis rue de paris, un autre slogan presque dérisoire fuse pendant quelques secondes "contre la vie chère, et le chômage : grève, pillage, et sabotage" et encore "grève des loyers" et les autres qui sont repris en boucle. Plusieurs passant-e-s applaudissent et sourient ou commencent à danser sur le rythme de la batucada et suivent. Après un "gauche, droite, même arnaque" un mec s’énerve depuis la terrasse d’un café et crie "non la gauche c’est bien et la droite c’est nul" (sic). Et la manif continue. Arrivée à croix de chavaux

Plusieurs tracts sont distribués. On en retiendra un pour l’anecdote, appelé « les 3 petits cochons » et qui n’est ni plus ni moins que la gentrification et les expulsions locatives (et quelques moyens d’y remédier) expliqués aux enfants (petits et grands) avec des loups flics et des maisons en carton. Et un autre "petites chroniques bellevilloises" avec des brèves sur le quartier du 20e arrondissement. Ou encore évidemment celui de la manif.

Les banderoles sont alignées une dernière fois sur la place de la croix de chavaux dont une contre Bachard (le chef de l’A.S.V.P, la milice montreuilloise qui expulse -entre autre-) aux sons de "squattons ! squattons : ça fait une occupation" et de quelques slogans chantés en occupant la rue pendant une petite demi-heure. La pluie a finalement sonné l’ordre de dispersion que personne n’aurait jamais donné.

Au vu du monde et de l’ambiance de la manif, on se dit que l’auto-organisation finit par payer. En effet : vivement la prochaine... et qui sait, avec plus de monde encore. Car en attendant les expulsions "reprennent" et continuent.

Contre la restructuration urbaine, la gentrification et toutes les expulsions : squats et nouvelles occupations ! Vive la grève des loyers ! Abolition de la propriété privée !"

indy

dimanche 18 mars 2012

Athènes: Pour le renforcement de la solidarité réciproque

"Le dimanche 11 mars, à l’assemblée ouverte de ContraInfo à Athènes, ont participé plusieurs compagnon-ne-s de différents pays, et nous avons décidé de réaliser une action symbolique de solidarité internationale et de contre-information, en accrochant des banderoles, en soutien avec quatre affaires importantes, dans diverses parties du centre-ville.

Dans l’École Polytechnique, dans la rue Patission, nous avons dressé une banderole pour le compagnon Tortuga, pour le 20 mars, journée internationale d’actions en solidarité pour Luciano Pitronello, qui est menacé, par les autorités persécutrices de l’État chilien, d’une peine d’emprisonnement de 15 ans, en raison de la mise en place d’un explosif dans des bureaux de la banque Santander, le 1er juin 2011, à Santiago, au Chili. Sur la bannière, écrite en espagnol et en grec, se lisait ceci : «Liberté pour le compagnon Tortuga! Solidarité avec les prisonniers de guerre au Chili.»

Sur la place Exarchia, nous avons placé une banderole en mémoire d’Oury Jalloh, brûlé vif dans un poste de police, dans la ville de Dessau, en Allemagne, le 7 Janvier 2005. Depuis lors, famille, amis et personnes solidaires, ont porté l’affaire devant les tribunaux, exigeant la punition des auteurs de l’assassinat d’Oury, réfugié de la Sierra Leone et âgé de 36 ans. Ces jours-ci, sous une atmosphère de terreur policière, l’affaire est toujours examinée par le tribunal de Dessau. Sur la pancarte, écrite en allemand et en grec, se lisait: «Oury Jalloh a été assassiné! Oury Jalloh vie! Aucune tolérance pour les États-assassins. Solidarité avec nos compagnons en Allemagne.»

A l’entrée de la Faculté d’Economie (ASOEE), dans la rue Patission, a été suspendue une banderole pour Luca Abbà, activiste du mouvement NO TAV en Italie, qui est actuellement à l’hôpital, après avoir été grièvement blessé, lors d’une opération répressive dans le Val di Susa. La lutte contre la construction de la liaison ferroviaire à grande vitesse, entre Turin et Lyon, est menée depuis les années 1990, et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. La banderole annonçait: «PAS DE TAV, PAS D’ETAT, PAS DE CAPITAL. Solidarité avec Luca Abbà. Sabotage des voies rapides du système.»

A l’entrée de la faculté de sciences sociales et politiques (Panteion), nous avons accroché une banderole en solidarité avec 6 compagnon-ne-s anarchistes, en France, Inès, Javier, Damien, Ivan, Franck et Bruno, poursuivi-e-s depuis quatre ans, placé-e-s pendant un certain temps en détention provisoire et actuellement sous contrôle judiciaire et souffrant de l’application de la loi antiterroriste. Le début du procès se tiendra à Paris, le 14 mai. Sur la banderole, rédigée en français et en grec, se lisait: «Solidarité avec Inès, Javier, Damien, Ivan, Bruno et Franck. Bas les pattes des compagnon-ne-s en France.»

Une cinquième petite banderole, rédigée en anglais, a été suspendue à l’entrée de l’Ecole Polytechnique, rue Stournari, et affichait: «Solidarité internationale pour tous les opprimés!»"

Source et photos des banderoles : http://fr.contrainfo.espiv.net/2012/03/17/athenes-pour-le-renforcement-de-la-solidarite-reciproque/

samedi 17 mars 2012

... et l'Etat !

Camera silens - Semaine rouge

PS : Une permanence couverte d’excréments

"La permanence du Parti socialiste à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) a été recouverte hier d’excréments et d’urine, a annoncé aujourd’hui la fédération départementale du PS, qui dénonce « un acte politique ».

« En fin de journée de jeudi, les militants du Parti socialiste de Charenton ont découvert leur permanence (…) couverte de projections d’excréments et d’urine. Façade, fenêtres, porte (y compris la poignée) avaient été aspergées et de l’urine avait même été glissée sous la porte inondant ainsi l’entrée du local », a expliqué le PS dans un communiqué.

« En pleine période électorale, il s’agit forcément d’un acte politique inacceptable qui va bien au-delà des graffitis qui fleurissaient depuis plusieurs semaines », est-il ajouté. Le PS du Val-de-Marne a dit vouloir déposer une plainte, que n’avait pas reçue le parquet de Créteil cet après-midi."

AFP

vendredi 16 mars 2012

L’agence de propagande nucléaire "H5" ciblée à Paris.

"L’agence de propagande nucléaire "H5" ciblée à Paris.

Il y a un an, trois des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi explosaient ou se fissuraient, libérant pendant des mois des millions de particules radioactives. Des régions entières sont contaminées pour des centaines d’années, des milliers de personnes sont déplacées et il est encore bien trop tôt pour mesurer toutes les conséquences de ces évènements, d’autant plus que les réacteurs ne sont toujours pas sous contrôle. Bref, le résultat est déjà monstrueux et ce n’est qu’un début. Bien qu’ayant été directement provoqué par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, ce qui s’est passé à la centrale n’a évidemment rien d’une catastrophe naturelle et le nucléaire, avant même d’être une question d’énergie, est avant tout une question de puissance d’Etat.

Certains de ces Etats détiennent l’arme atomique, ce qui leur permet d’exercer un chantage permanent à la fin du monde si leur souveraineté est remise en cause. Ce n’est d’ailleurs pas qu’un chantage puisque depuis 20 ans les armes à uranium appauvri sont régulièrement utilisées dans les conflits (Irak, Yougoslavie, Libye) avec des conséquences irréversibles pour les populations. Ces armes utilisent une partie des déchets de l’industrie nucléaire, ce qui montre cyniquement tout l’intérêt que cette industrie porte au recyclage. Ce qui montre aussi l’extrême porosité entre le nucléaire dit civil et militaire. Le nucléaire n’est pas seulement porté par un lobby industriel en quête de profits faciles, c’est surtout une logique d’Etat qui vise à assurer sa puissance et à soumettre sa population.

Dans cette stratégie d’acceptation du nucléaire, la propagande joue un rôle fondamental. En France, tout ce qui relève du nucléaire relève de la raison d’Etat et donc rapidement du secret qui va avec. Areva et l’Etat, entre autres gestionnaires du nucléaire, veulent convaincre que l’époque Tchernobyl du secret et des mensonges est révolue, mais cette apparente transparence autour de Fukushima sert toujours le même objectif : faire accepter le nucléaire comme moderne et inéluctable et prévenir toute contestation qui pourrait surgir, notamment lorsque des millions de personnes sont irradiées.

L’agence de communication H5 est évidemment l’un des rouages de cette machine de propagande du nucléaire. En réalisant plusieurs spots publicitaires pour Areva, dont le dernier en 2011 s’appelait « l’Epopée de l’énergie », H5 a touché le pactole pour nous vendre un nucléaire moderne, cool et branché. Dans ce spot au style très attrayant, le nucléaire est présenté comme l’évolution logique et naturelle de l’humanité dans sa quête de progrès, ainsi toute critique du nucléaire est renvoyée à du passéisme archaïque. H5 n’a pas fait les choses à moitié avec ce vrai spot de propagande, qui se finit par une soirée dansante où des gens se déhanchent tout à la joie de cette convivialité nucléaire accompagnée d’un slogan écolo très tendance « l’épopée de l’énergie, continuons de l’écrire avec moins de CO2 », mais sans doute avec un peu plus d’uranium et de plutonium…

Bien sûr, H5 s’en fout un peu de tout ça, leur unique objectif de publicitaires à la con est de se faire de l’argent en défendant n’importe quelle marque, comme le montre la diversité de leurs spots réalisés : Nissan, Total (là ça a du être un peu difficile de recycler le slogan sur l’avenir avec moins de CO2, mais les publicitaires ne s’arrêtent pas à ce genre de détail) ou Logorama pour la caution artistique. Mais c’est bien de rappeler à ces ordures que le monde n’est pas un grand film d’animation avec des petits bonhommes confiants dans leurs autorités qui font la teuf au milieu de la merde nucléaire et capitaliste. Voilà les quelques raisons un an après Fukushima qui nous ont amené à cibler cette entreprise.

A Paris, dans la nuit du 11 mars 2012, nous avons dégueulassé la façade de l’agence H5, située au 25 rue du faubourg poissonière dans le Xème arrondissement. Nous avons peint dans le hall "H5 = société de propagande nucléaire = société mortifère". Ludovic Houplain, le fondateur de H5 qui a notamment signé le clip de propagande d’AREVA, n’a pas non plus été oublié. Le hall de son immeuble bourgeois, situé au 21 rue Ampère dans le XVIIè, a été tagué d’un "Houplain (H5) s’engraisse avec le nucléaire", ainsi que " société nucléaire = société mortifère". Nous nous sommes aussi rendus chez François Alaux au 35 rue des Trois bornes dans le XIè. Celui-ci est le gérant de la société ENCORE (située au 13 rue Yves Toudic dans le Xè) et a notamment participé, au côté de H5, au premier clip de propagande pour AREVA. Nous avons tagué dans le hall de ce porc "François Alaux s’engraisse avec la propagande du nucléaire". Il aura l’air beaucoup moins fier à pousser son scooter que nous avons joyeusement défoncé.

Ces actions n’ont pas la prétention de répondre à la hauteur de l’abjection de leur spot de propagande mais allier le discours à un peu de pratique directe nous semble toujours intéressant dans la perspective de critiques et de luttes contre les différents aspects de notre société nucléaire.

Les rouages de la société nucléaire sont partouts. SABOTONS-LES, ATTAQUONS-LES"

indy

jeudi 15 mars 2012

Incendie criminel près de Grenoble, des opposants au TGV Lyon-Turin suspectés

"Des opposants au TGV Lyon-Turin sont suspectés d’avoir déclenché un incendie qui a détruit un camion et une partie des locaux de l’entreprise Spie-Batignolles Pétavit près de Grenoble, a-t-on appris mardi auprès de la police.
L’entreprise de travaux publics, située à Saint-Martin-d’Hères, dans la banlieue de Grenoble, a été victime d’un incendie d’origine criminelle vers 03H30 du matin dans la nuit de dimanche à lundi, selon la même source.

Un camion a été entièrement détruit, un autre partiellement et les locaux d’un entrepôt ont été sérieusement endommagés. Une inscription "Collabos du T.A.V." (TGV en italien) a été inscrite en peinture rouge sur le mur du bâtiment.
La police judiciaire de Grenoble a été chargée de l’enquête.

Selon le directeur général de Spie-Batignolles, Bruno Moine, les militants se sont trompés de cible. "Notre entreprise est spécialisée dans les canalisations et n’intervient absolument pas sur le chantier de la future ligne de ce TGV", a-t-il déclaré au Dauphiné Libéré. Les opposants au projet de LGV Lyon-Turin (les "No TAV") sont déjà suspectés d’être les auteurs des actes de sabotage survenus début mars sur des lignes SNCF près de Chambéry, qui ont perturbé la circulation des trains vers les stations de ski.

A Lyon, des opposants au TGV Lyon-Turin avaient aussi commis début mars des dommages sur des caténaires entre les gares Jean-Macé et Perrache, dans le centre-ville, qui avaient interrompu la circulation des trains durant une heure et demie."

AFP

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4820

mercredi 14 mars 2012

Quand le SCALP et AL dénoncent "l'indulgence coupable" de la justice

"Une répression terrible s’abat sur dix militantEs antifascistes, interpelléEs à Paris dans la soirée du 8 mars alors qu’ils et elles collaient des affiches contre la tenue des « Assises de la nationalité, de la citoyenneté et de l’identité », organisées par le Bloc identitaire, groupe aux idées racistes revendiquées. Pour de simples affiches, ces militantEs ont été gardéEs à vue 48h, avant d’être déférréEs samedi soir au parquet de Paris en ayant fait un passage à la section antiterroriste de la brigade criminelle !! Au total ce sont plus de 60h qu’ils et elles ont passées dans les locaux de la police puis de la justice. Rien dans les actes ni dans l’attitude des militantEs ne justifiait cette garde à vue et ce déferrement [Mais qu'est ce qui pourrait le justifier ??? NDMPP].

Grâce à la mobilisation des organisations, réseaux et sympathisantEs antifascistes, ils et elles ont été libéréEs ce dimanche avec des procès verbaux signifiant des inculpations pour participation à un groupe formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou des destructions pour dégradation de biens. Cela leur vaut d’être convoquéEs pour être jugéEs devant la 29e chambre du Tribunal de grande instance de Paris le 7 mai 2012. Aussi nous dénonçons ici une répression purement politique.

Une surenchère répressive sur les militantEs antifascistes

Nous dénonçons une véritable stratégie d’intimidation menée par la Justice. A chacune des apparitions publiques des organisations antifascistes, que ce soit face aux catholiques intégristes ou aux divers néo-nazis adeptes du « saucisson-pinard », les ordres du pouvoir sont clairs : la police protège systématiquement l’extrême droite. Les organisations engagées dans le combat contre l’extrême droite tentent ni plus ni moins d’alerter l’opinion contre la banalisation du racisme et des idées d’extrême droite, et de s’opposer à leurs représentants de tous poils. Nous dénonçons une criminalisation croissante de ce combat.

Une Justice à deux vitesses

Rappelons qu’il y a à peine trois mois, deux membres de la mouvance catholique intégriste ont été arrêtés au théâtre du Rond-Point, alors qu’ils s’apprêtaient à en détruire le système de sécurité. Ces deux-là n’ont écopé que d’une dizaine d’heures de garde à vue et d’un banal rappel à la loi, avant de repartir… tranquilles. Une différence de traitement aussi criante manifeste clairement la propension du pouvoir et de sa police à « couvrir » des groupuscules violents et liberticides. Sans oublier la couverture de la justice dont bénéficient des ministres en poste lors de leurs « dérapages » tout à fait contrôlés à l’encontre des immigré-e-s ou lorsqu’ils affirment qu’il existe une inégalité de valeur entre, ce qu’ils appellent, les « civilisations »... Nous dénonçons donc un pouvoir qui encourage les expressions d’intolérance, de conservatisme et de racisme, et qui défend ceux qui les répandent.

Une indulgence coupable

Si le gouvernement les protège, c’est que les fascistes lui sont très utiles : d’abord ils diffusent efficacement ses idées, désignant les mêmes boucs-émissaires (étranger-e-s, musulman-e-s, chômeurs-ses, et combien d’autres encore), popularisant les mêmes solutions radicales qui consistent à stigmatiser et exclure. Mais en plus, ils sont un ennemi majeur pour le mouvement social, à qui ils font barrage par leurs attaques, leur propagande et leurs provocations.

Nous ne supporterons pas plus longtemps une situation où les fascistes ont les mains libres tandis que l’on enferme ceux et celles qui les dénoncent et organisent la mobilisation et une riposte militante face à eux. Nous interpellons la population sur la répression éhontée qui sévit sur le mouvement antifasciste en particulier et sur le mouvement social en général. Nous exigeons que les poursuites à l’encontre des 10 militant-e-s antifascistes soient abandonnées et appellons à la mobilisation de toutEs en solidarité."

Premiers signataires : Alternative libertaire, Les Alternatifs, Ras l’Front Marne la Vallée, Emancipation tendance intersyndicale, CNT Etpreci 75, CNT Santé social, UD CNT 95, Section carrément anti Le Pen (SCALP), Fédération Total respect / Tjenbé réd (Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies et le sida), SUD Culture Solidaires, Action antifasciste Paris banlieue (AFA), Christianisme social, Solidaires Paris, Nouveau parti anticapitaliste, SUD Etudiant.

Source

mardi 13 mars 2012

[Tract] : Petites chroniques bellevilloises

"Trouvé le 8 mars 2012 au métro Belleville, et rescanné avec PDF ci-contre

Politiciens, commerçants et promoteurs immobiliers rêvent depuis longtemps d’un Belleville " propre ". Propre c’est-à-dire nettoyé de ces pauvres trop visibles qui empêchent son plein essor économique, tout en gardant le cliché vendeur d’une ville cosmopolite. D’où, logiquement, l’augmentation de la présence policière. Il s’agit d’écrabouiller tout ce qui pourrait contredire l’image rassurante qu’il faut donner du quartier pour attirer de nouveaux habitants. L’installation des caméras de vidéosurveillance promises l’hiver dernier tombe à point nommé. Ce dispositif vient compléter l’occupation militaire de la zone : flics à pied (BST) en plus des bacs et patrouilles " traditionnelles ", médiateurs, vigiles privés (GPIS).

Dans ce grand ravalement de façade, on doit faire face à la destruction d’immeubles, à la disparition des lieux vides et de la possibilité de squatter, aux rénovations et à l’augmentation du prix des loyers qui devraient achever de faire décamper les derniers récalcitrants. Et permettre l’implantation d’une nouvelle clientèle, plus tendance, friquée et désirable. La suite, on la voit déjà poindre, comme dans d’autres villes et anciens quartiers prolos : l’arrivée des bobos, avec leurs bars branchouilles, leurs galeries d’artistes et magasins attitrés, trop chers pour les autres, un Belleville relooké à l’image de la rue Sainte Marthe, façon " Plus belle la vie ". Les commerçants s’en frottent déjà les mains. Beurk.

Il n’y a rien de nouveau dans tout ça. Si les villes étaient pensées autrement qu’en terme d’économie ou de contrôle de la population, ça se saurait. Pas question d’attachement à un territoire "à préserver", quand c’est l’aseptisation, la domestication de tous les espaces qui nous fait gerber. Foin de la nostalgie d’une époque révolue ! Le Belleville d’hier était sans doute traversé par les mêmes rapports de dominations (économique, patriarcal, sans compter les indics dans les classes les plus pauvres...).

N’empêche qu’à un moment, on aimerait bien choisir de quoi sont faites nos vies, bon sang de bois, et ne pas être trimbalés comme des poupées de chiffon pour les besoins d’une économie qui nous broie à petit feu. Et c’est pas de changer de maître à l’occasion d’une énième élection qui nous rendra plus heureux. Tous les marchands d’illusions politiciennes sont nuisibles. Puisqu’ils veulent nous dégager, dégageons ces vautours qui viennent, pleins de promesses, racoler dans le quartier (et ailleurs). Ça ne les empêchera sans doute pas de continuer leur bouffonnerie plus loin (hélas), mais ça sera au moins l’occasion de se demander, sans spécialistes ni fausses solutions, quels moyens nous semblent les plus pertinents pour ne plus laisser qui que ce soit nous gouverner, ou décider à notre place...

Démocratie participative
Mi-février, un conseil de quartier sert de tribune au commissaire du 19ème pour annoncer l’amplification de la traque aux travailleuses du sexe, notamment chinoises, dans le bas Belleville. À ses côtés : deux représentants d’associations* qui avaient coorganisées la manif pour plus de sécurité en 2010** et autres crapules politiques et humanitaires. Bien sûr, le problème pour eux n’est pas l’existence de l’Etat qui ouvre / ferme les frontières, crée les sans-papiers, ce n’est pas le fric ni la nécessité d’avoir un minimum de thunes pour survivre dans ce monde de merde.
Côté public, les riverains, " excédés " par ce voisinage immoral, n’ont absolument rien à carrer de ce qui pourra bien arriver aux femmes concernées. À défaut de pouvoir l’empêcher totalement, cette fois-ci, la réunion a été perturbée par des empêcheuses de tourner en rond !

Locataires en colère...
Depuis quelques semaines les balcons de la résidence qui fait l’angle des rues Pradier/Fessart, dans le 19ème, sont couvertes de banderoles " non à la spéculation ", " cassez les prix pas les locataires ", " locataires en colère "...***
Alors que la situation profite à certains qui projettent déjà de racheter leur logement, que d’autres s’en remettent aux habituels recours juridiques, et attrape-citoyens (pétitions, lettre aux élus, etc), certains n’ont pas attendu l’accord de l’assemblée pour exprimer leur colère. De petites mains ont fracassé une des portes d’entrée et dégradé le parking de la résidence. La moquette cache-misère posée par la Gecina a été bousillée " à l ’aide d’un liquide odorant et corrosif " sur six étages. Tout dernièrement, des tags " Gecina crève ", " pas de quartiers pour les spéculateurs " et " grève des loyers " sont venus décorer les murs trop blancs de la résidence. Bien fait !

Crever les yeux du pouvoir
Rue Piat, la caméra est restée visiblement hors service jusqu’à janvier 2012 et pendant plusieurs mois (dôme cassé, fils pendant dans le vide) avant que le pouvoir finisse par installer un deuxième dôme.
Le 22 février, la destruction au marteau de la toute nouvelle caméra de vidéosurveillance rue Rébeval donne lieu à quatre arrestations, dans le 19ème. Selon le Parisien, voix officielle des keufs, l’ arrestation a été effectuée par des " vidéopatrouilleurs" après que le commissariat ait signalé la présence d’une " dizaine d’individus suspects " autour du mât. Bien entendu, cela n’empêchera pas ces beaux gestes de se multiplier, et peut-être avec plus de rapidité encore.

Coups pour coups
Les vitres bleublancrouge d’un commissariat, rue Ramponneau, et de la Maison de la justice et du droit, rue du Buisson Saint-Louis ont toutes été défoncées (et gardent depuis plusieurs semaines la trace des coups reçus)... Il faut croire que tout le monde ne se résigne pas à vivre sous la pression des keufs et la menace permanente de l’enfermement...

*Association de commerçants chinois de belleville, et asso communautaire. **Manif du 22 juin 2010 suite à laquelle la BST avait été créée. *** La Gecina, proprio de la résidence depuis quelques années, a décidé de vendre à la découpe"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4808

http://cettesemaine.free.fr/spip/IMG/pdf/urbanisme.pdf

lundi 5 mars 2012

[Tract] : Pourquoi nous sommes solidaires du "soulèvement" grec ?

"Solidarité avec le soulèvement populaire en Grèce !

Il y a quelques années déjà que la Grèce ne se tient plus tranquille. Au moins depuis les émeutes de décembre 2008, qui ont duré des semaines suite à l’assassinat d’un jeune par la police, le baril de poudre semble s’être définitivement enflammé. Grèves générales nationales et combats de rue se succèdent régulièrement. La conflictualité contre les flics et les attaques destructrices contre des institutions montrent clairement combien de personnes et surtout à quel point celles-ci en ont marre de devoir galérer dans la misère pour le bien des riches et des gouvernants.

Le week-end dernier, alors que le Parlement décidait de nouvelles mesures d’austérité, le pays a connu de nouvelles émeutes. 48 bâtiments (banques, hôtels des impôts, commissariats, centres commerciaux, etc.) ont été incendiés. Ceci simplement pour donner une idée de l’ampleur de ce qui s’est passé. Mais ce qui nous importe ici, ce ne sont pas tant les faits qui nous parviennent de manière plus ou moins distordue au travers des medias. Ce dont nous voulons parler dans ce tract, c’est en quoi nous éprouvons de la solidarité avec ce soulèvement, pourquoi nous considérons l’insurrection, là-bas comme partout, comme condition indispensable dans la lutte pour la liberté et pourquoi nous sommes anarchistes, tout comme beaucoup des insurgés en Grèce.

Pourquoi notre solidarité avec ce soulèvement ?

Mise à part la prétention qu’ont les gouvernants de décider de nos vies par leurs lois et leurs ordres, aujourd’hui ils attendent en plus de nous, en Grèce et partout, que les couches déjà pauvres fassent des « sacrifices » supplémentaires et se serrent encore plus la ceinture pour permettre la sortie de crise d’un système duquel elles n’ont de toutes manières jamais tiré grand chose. Une grande partie de la population grecque a décidé le week-end dernier de ne plus se conformer à cette prétention. Elle a décidé de ne pas accepter plus longtemps le gouvernement et l’exploitation de sa vie - avec toutes les conséquences, toutes les confrontations et les incertitudes que comporte une telle décision. Nous éprouvons du respect pour le courage et la détermination de ces personnes qui, par leurs mots et leurs actes, nous donnent aussi courage et détermination. Nous sommes solidaires de leur soulèvement, parce que nous partageons leur rage et leur insatisfaction face à l’état des choses ; parce nous reconnaissons aussi dans ce soulèvement notre désir d’autodétermination et de liberté. Car même si la société semble plus stable et fonctionner sans grands accrocs ici en Suisse, elle repose ici aussi, comme là-bas et pratiquement partout, exactement sur les mêmes principes. Donner des ordres et obéir, utiliser et se faire utiliser, le devoir et le sacrifice, autant de principes dont quelques-uns profitent sur le dos de la plupart des autres. Et nous ne nous plaignons pas de ne pas faire partie, comme beaucoup d’autres, de ceux qui en profitent. Soumettre et utiliser d’autres personnes nous dégoûte tout autant qu’être soumis et utilisés. Ce qui importe, c’est que nous n’avons aucune envie de ces principes. Nous voulons une toute autre vie que celle qu’on cherche à nous imposer. Et nous éprouvons la possibilité d’une telle vie sans soumission lorsque nous nous révoltons. Nous ne pensons pas que l’opiniâtreté des luttes sociales en Grèce soit uniquement due à la corruption et à une maladresse particulière des gouvernants, elle tient bien plutôt au fait que de plus en plus de personnes, par leurs expériences de révolte, remettent justement en cause ces principes et par conséquent la domination en soi. C’est avant tout pour cela que nous nous sentons solidaires avec ce soulèvement.

Pourquoi l’insurrection comme condition essentielle à la lutte pour la liberté ?

Depuis des lustres, cette société se fonde sur la domination, sur l’autorité. Depuis presque aussi longtemps elle repose également sur la propriété privée, c’est à dire sur la subdivision entre possédants et dépossédés, entre riches et pauvres. Et les puissants, les possédants, les riches ou tout autre nom que l’on pourrait donner à ceux qui se réservent des privilèges aux dépens des autres, ont toujours pris soin de défendre ces privilèges - et ce avec toute la brutalité nécessaire. Ils ont mis en place l’armée, la police, les prisons ... et c’est précisément au cours des insurrections que ces institutions ont démontré le plus clairement à quoi elles servent. Bien -sûr, cela ne date pas d’aujourd’hui que, comme en Grèce, en Afrique du Nord ou en Syrie, des gens se demandent massivement pourquoi ils devraient simplement permettre leur oppression par une minorité de privilégiés. Cette question s’est déjà posée de nombreuses fois à l’humanité dans l’histoire et de nombreuses fois aussi on a vu l’écrasement de ces insurrections d’hommes et de femmes trop curieux qui inlassablement ont osé remettre en question ce qui nous est présenté depuis toujours comme intouchable : le principe de l’autorité. Ceux qui, dans cette société, disposent de la violence matérielle, l’ont toujours employée et continueront à le faire, pour protéger leurs privilèges. Nous ne croyons pas qu’ils les abandonneront un jour au profit de tous et toutes, par un long et lent processus politique de « prise de conscience ».
Ce n’est finalement pas une question de raison. Il s’agit d’idées, d’une certaine attitude face à la vie, que certains partagent et d’autres pas. Nous ne prétendons pas que la liberté est plus raisonnable que l’autorité, nous affirmons simplement qu’elle est plus belle, plus vivante, plus généreuse, plus joyeuse et plus fière. Entre celles et ceux qui veulent la liberté et ceux qui veulent l’autorité, il y aura toujours conflit. Tant qu’il y aura des autorités pour décider de nos vies, nous ne pourrons gouter la liberté qu’en arrachant notre vie à leur prise, qu’en nous soulevant. C’est pourquoi nous considérons l’insurrection individuelle et collective comme condition essentielle à la lutte pour la liberté.

Pourquoi sommes nous anarchistes ?

Suite aux émeutes en Grèce, nous avons pu voir certains medias constater avec stupéfaction que celles et ceux qui se battent aux côtés de la population insurgée, masqués et armés de barres et de molotov et que l’on se contente de qualifier ici de « Black Block » sont appellés là-bas « Anarchistes ». Il semble que les médias aient désormais du mal à cacher en les réduisant à un simple aspect extérieur qu’il s’agit d’individus qui ont des idées. Et nous aimerions parler un peu de ces idées, bien sûr en partant exclusivement de notre point de vue.

Ainsi cette société se fonde depuis toujours sur la domination, Archie pour utiliser le mot grec. L’anarchie serait donc l’absence de toute domination. Nous avons vu comment toutes les formes de société, de la dictature fasciste à la société marchande démocratique actuelle, en passant par les dégénérescences du socialisme, ont toujours maintenu la vieille séparation entre riches et pauvres, entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent, entre privilégiés et opprimés. Mais nous anarchistes voulons un monde où toutes et tous jouissent de la même liberté, dans lequel la solidarité, l’aide mutuelle et l’auto-organisation rendent possible le libre développement de tous les individus. Toute forme d’autorité, de gouvernement et d’enfermement barre la route à cette possibilité, plus encore le fait de la reconnaître et de la respecter émousse notre pensée au point que nous ne puissions plus imaginer autre chose. C’est pourquoi nous voulons les combattre ici et maintenant. C’est pourquoi nous refusons de négocier avec l’Etat ou de lui demander quoi que ce soit. C’est pourquoi nous refusons la politique et les « organisations » qui reposent sur la délégation des décisions, qui freinent le développement de l’autonomie des individus et favorisent ainsi des mécanismes autoritaires. C’est pourquoi nous préférons nous associer pour un temps plus ou moins long en tant que compagnons qui partagent le même chemin, en tant qu’amis poursuivant des idées et des buts semblables, pour lutter de nos propres mains et les deux pieds dans la vie. Nous sommes anarchistes parce que, simples individus, nous en avons marre de l’arrogance et de l’hypocrisie de tous les chefs et les guides. Mais nous sommes aussi anarchistes parce que nous sommes curieux, parce que nous aimerions tout découvrir, tout essayer, tout expérimenter de ce qu’aujourd’hui les lois, les normes et les morales nous interdisent - parce que nous voulons plus de la vie, beaucoup plus ! Nous sommes anarchistes parce que nous aimons la liberté et parce que nous voulons nous battre pour elle, sans compromis, ici et maintenant.

Que le feu de la Grèce continue à s’étendre ...

Ce tract a été distribué dans les rues de Zurich le 18 février 2012

[Texte traduit du suisse allemand par nos soins de andiewaisenden..., 18 février 2012]"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4800

[Zine] Gamin !

"Le premier Gamin ! vient de paraître !

Vous pouvez le télécharger à cette adresse : http://gamin.toile-libre.org

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un zine de libération mineure francophone, visant les mineur-e-s (enfants et adolescent-e-s) ainsi que leurs allié-es, ex-mineur-e-s, qui peuvent aussi nous lire et contribuer.

Inspiré-e-s par les zines américains BRAT, Oblivion et le mouvement français Mineur-e-s en Lutte, nous voulons promouvoir les droits des jeunes & l’abaissement de l’âge de vote.

Nous voulons que les autres mineur-e-s ne se sentent pas seul-e-s dans cette galère, et connaissent les lobbys américains ou allemands pour l’abaissement de l’âge de vote et l’obtention d’autres droits !

Nous voulons faire savoir que les jeunes veulent des droits, ce n’est pas une lubie allumée d’adultes.

Nous existons car les jeunes, enfants & adolescent-e-s, sont effacés, stéréotypés voire ridiculisés dans certains mouvements de justice sociale ainsi que dans les médias, surtout ceux qui les concernent... utilisés pour faire peur ou attendrir les adultes !

Nous existons pour faire comprendre que la vraie culture des jeunes se fait par des jeunes, pas par des adultes même s’ils visent les jeunes.

Nous sommes pour une plus grande indépendance, une plus grande mobilité et un plus grand accès à l’information pour les mineur-e-s incluant les enfants.

Nous sommes contre les châtiments corporels et les violences faites aux mineur-e-s.

Nous sommes contre le filtrage et la censure des sources d’information, qu’il s’agisse d’Internet ou d’informations sur ce qui concerne la vie d’un-e mineur-e.

Nous sommes là car les plus grandes oppressions sont celles qui vous maintiennent dans l’ignorance et l’impossibilité de vous exprimer sous prétexte de vous protéger.

Photocopiez-nous !

(...)

ET VOUS ?

Qui que tu soyez, si le sujet t’intéresse, tu êtes libre d’envoyer textes, dessins, musiques, indications, idées, critiques, questions, témoignages, énervements à gamin[at]singularity.fr et de diffuser ce zine comme bon semble.

N’hésite pas à le photocopier, le scanner, le déchirer, le coller, le partager, l’abandonner, écrire dessus, le surligner, le colorier, etc.

Tu pouvez contribuer au zine !

Thème probable du prochain numéro : violence(s) ! Nous parlerons aussi des mineurs dans la musique, maintenant et par le passé, et de l’âge de vote !

On a voulu garder chacun presque le même style d’écriture dans ce numéro, on va laisser tomber ça, envoyez même si ça correspond pas forcément niveau style !

N’ayez pas peur !"

http://infokiosques.net/spip.php?article934

"Ceci est un zine francophone sur la libération des mineur-e-s ! Cela encadre l'abaissement/abolition de l'âge de vote et l'obtention d'autres droits : divorcer des parents/tuteur-ice-s, accès à l'information non-filtrée, liberté d'expression, pouvoir se déplacer librement, que nos objets notre argent et nos corps soient vraiment notres (état actuel : tout cela appartient à nos parents !), pouvoir travailler avec la même assurance que les adultes de ne pas être exploité-e.

Nous voulons aussi faire connaître les contributions des jeunes mineur-e-s à la culture et aux mouvements de justice sociale (féminisme, anti-racisme, écologie, neurodiversité, etc.)

Nos zines suivent pour l'instant des thèmes, celui du numéro 2 est «violence(s)» et parlera aussi de jeunes dans la musique. Celleux qui veulent contribuer ne sont pas forcés de se baser sur ces thèmes !

Nous préparons aussi un minizine, Les petites choses : micro-agressions, pas exclusivement sur les discriminations d'âge ! Vous pouvez envoyer de courts témoignages sur les situations où l'on est mal à l'aise dans un rapport de force dû aux privilèges qu'on a ou n'a pas, où les gens rappellent leur privilège par rapport à nous, font preuve d'ignorance par rapport à notre situation,...

Télécharger le premier numéro.

Pour contribuer, questionner, critiquer ou suggérer, il faut écrire à gamin arobase singularity point fr ! (il faut bien sûr remplacer arobase par @ et point par .)"

http://gamin.toile-libre.org/

Procès antiterroriste pour 6 camarades du 14 au 22 mai 2012 à Paris

"Appel à solidarité

Ivan, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention préventive et Damien sous contrôle judiciaire.

Quelques jours plus tard, Inès (*Isa) et Franck (*Farid) sont arrêtés lors d’un contrôle des douanes à Vierzon en possession de manuels expliquant des techniques de sabotage, du plan d’une prison pour mineurs et de chlorate. L’antiterrorisme se saisit de l’affaire. Les flics prétendent que l’ADN d’Isa correspondrait à une des 5 traces ADN présentes dans un sac contenant des bouteilles d’essence, retrouvé sous une dépanneuse de flics pendant l’entre-deux-tours des présidentielles de 2007.

Rapidement, ces deux enquêtes sont jointes en un seul dossier, instruit par les mêmes juges antiterroristes. La police ratisse alors dans l’entourage des personnes arrêtées et des personnes fichées “anarcho-autonomes” pour tenter de trouver qui se cacherait derrière les ADN manquants. Javier (*Juan), le frère d’Inès (*Isa), puis Damien (qui avait été arrêté avec Ivan et Bruno) sont mis en prison pendant plusieurs mois car leurs profils ADN correspondraient aussi aux traces retrouvées sous la dépanneuse. Par ailleurs, en juin 2010, Javier (*Juan) a, en plus, été mis en examen pour une série de sabotages par incendie sur des armoires électriques de signalisation SNCF qui ont paralysé une partie du trafic ferroviaire en 2006 pendant le mouvement « CPE ». Son ADN aurait été retrouvé sur le lieu d’une tentative de sabotage.

Inès (*Isa), Javier (*Juan), Damien, Ivan, Franck (*Farid) et Bruno ont chacun fait entre 5 et 13 mois de détention préventive dans le cadre de cette procédure. Et ils restent sous contrôle judiciaire jusqu’au procès en correctionnelle.

Du 14 au 22 mai aura donc lieu le premier procès sous juridiction antiterroriste de militants désignés comme appartenant à la « mouvance anarcho-autonome ». Les six inculpés, comme des centaines de milliers d’autres personnes, ont pris part aux différentes luttes sociales de ces dernières années : mouvement « CPE », révoltes lors des élections présidentielles de 2007, luttes contre l’enfermement des sans-papiers et pour la liberté de circulation… De manifs sauvages en sabotages, la conflictualité qui s’exprimait dans ces luttes débordait souvent du cadre légal ou des habituelles médiations politiques et syndicales. Et quand ça remue, l’Etat cherche à punir un petit nombre pour faire peur à tous : par la police et la justice, il tente toujours de séparer les « bons manifestants » des « vilains casseurs », d’isoler les actes du contexte dans lequel ils s’inscrivent, et de finalement diviser pour mieux régner. Et ce qui est attaqué là, c’est aussi un ensemble de mauvaises intentions et la tentative de les mettre en pratique de manière autonome.

Séparer. Il suffit d’assister à une comparution immédiate pour voir que les pauvres et les marginaux sont toujours présumés coupables et très souvent condamnés : la culpabilité et l’innocence sont les deux grands concepts utilisés jour après jour, du bureau du procureur à la salle d’audience, pour maintenir l’ordre social. Ces notions ne peuvent pas être les nôtres. Et chercher à s’en sortir face à la Justice ne signifie pas renier ses idées et ses pratiques. Isoler. La Justice nous contraint à rentrer dans une temporalité qui lui est propre : celle de l’instruction, de la prison, du contrôle judiciaire et du procès. Ce temps judiciaire permet non seulement d’isoler concrètement les inculpés en les enfermant, mais aussi de les maintenir sous pression – par un contrôle judiciaire avec interdicion de se voir les uns les autres, par exemple. Enfin, l’instruction est chargée d’établir des profils qui participent à différencier les peines voire à faire de certaines d’entre elles des peines exemplaires. Diviser. Des squatteurs des cages d’escaliers aux manifestants, se regrouper ou s’organiser collectivement représente une menace potentielle pour le pouvoir. Les accusations d’« association de malfaiteurs », « bande », « en réunion » sont de plus en plus utilisés comme des « circonstances aggravantes » : cela permet d’alourdir les peines et d’inciter les gens à rester atomisés. C’est dans cette même logique qu’opère la juridiction antiterroriste utilisée par l’Etat, au gré des intérêts politiques du moment, pour rejeter du « corps social » ce qui dérange, et neutraliser des pratiques et pensées qui sortent du cadre institutionnel.

Pour autant, les mécanismes de la Justice ne sont pas les seuls outils du pouvoir à devoir être critiqués et combattus. De multiples dispositifs et institutions participent tous les jours à maintenir l’ordre social et l’exploitation : du crédit aux antidépresseurs, du salariat aux contrôles CAF, de l’école à l’armée… Mais il n’y a pas qu’en Grèce que des milliers de personnes refusent l’horizon qu’imposent le capitalisme et l’Etat. Et ce qui se jouera au Tribunal n’est pas un rapport interpersonnel entre les inculpés et les juges, mais un moment de la lutte entre la classe des possédants et les exploités, un moment de la lutte entre l’autorité et les récalcitrants. Exprimer sa solidarité c’est s’inscrire dans cette lutte.

Solidarité avec les inculpés !"

http://nantes.indymedia.org/article/25239

dimanche 4 mars 2012

Permanence « Contre la psychiatrie » Projection de "Fous à délier"

"jeudi 29 mars à 19H rémouleur 106 rue victor hugo bagnolet M°Robespierre

Permanence « Contre la psychiatrie » Projection de "Fous à délier" (extraits) de Marco Bellocchio, 1975 suivie d’une discussion Ce documentaire évoque le mouvement antipsychiatrique italien, mené principalement par Basaglia, qui déboucha en 1978 sur la loi 180 décidant de la fermeture des hôpitaux psychiatriques et de l’organisation de réseaux soignants au cœur des villes.

dans le cadre d’une

OUVERTURE D’UNE PERMANENCE « CONTRE LA PSYCHIATRIE » : Tous les derniers jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait émerger, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? La présence de soignants psychiatriques n’est pas souhaitée, nous avons déjà suffisamment à faire avec les vestiges de ce pouvoir en nos propres cervelles. Une exception tout de même : nous écouterions avec plaisir le témoignage de soignants dégoûtés, écoeurés par leur métier et sur le point de démissionner… Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, de conseiller des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins. A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation)

Contact : sans.remede@laposte.net"

Sabotages de lignes SNCF près de Chambery

"D’après RTL, un tag « non à la ligne à grande vitesse » aurait été inscrit sur une armoire électrique non loin du lieu d’un des sabotages.

AFP :

Des actes de malveillance ont perturbé samedi, jour de chassé-croisé entre vacanciers, la circulation des trains dans la région de Chambéry, notamment en direction des stations de ski de Tarentaise. « En raison d’actes de malveillance, la circulation des trains est perturbée dans les deux sens sur les axes suivants : Chambéry – Modane, Chambéry-Bourg Saint-Maurice, Chambéry-Grenoble. Des retards de 20 à 50 minutes sont enregistrés en fin de matinée », a indiqué une responsable de la SNCF.
Câbles brûlés

« Des câbles électriques ont été brûlés dans la fin de nuit de vendredi à samedi sur trois communes (La Ravoire, Saint-Pierre-d’Albigny et Chamousset) ce qui indique qu’il s’agit d’actes délibérés », a affirmé le colonel de gendarmerie Jean-Claude Gin.

« Il s’agit d’un acte de sabotage et non de vol de cuivre », a précisé le gendarme. « Une centaine d’agents ont été mobilisés pour réparer les câbles et changer certaines pièces », a ajouté la SNCF, qui prévoyait samedi la circulation de cent trains dont une soixantaine de TGV dans cette zone.
« Retards jusqu’à 17h »

« La circulation devrait commencer à se rétablir en début d’après-midi, même si quelques retards résiduels devraient perdurer jusqu’à 17h environ », a précisé la même source.

Il y a un an, en pleines vacances de février, environ 30.000 voyageurs avaient été stoppés plusieurs heures après un acte de vandalisme commis par un cheminot retraité sur la ligne Chambéry/Bourg-Saint-Maurice."

http://notavfrance.noblogs.org

samedi 3 mars 2012

Affrontements dans Barcelone après la dislocation d’une manif étudiante

"Affrontements dans Barcelone après la dislocation d’une manif étudiante

L’Indépendant, 29/02/2012 à 15h44

Ce mercredi après-midi, des affrontements avec la police ont lieu dans les rues de Barcelone après la dislocation d’une manifestation ayant réuni 70.000 étudiants qui protestaient contre des mesures d’austérité prises en matière d’éducation. Plusieurs containeurs ont été renversés, des vitrines brisées et des voitures enflammées.

En début d’après-midi, les Mossos d’Esquadra ont pris position dans toutes les rues adjacentes à la Diputación afin de tenter d’interpeller des petits groupes de manifestants extrêmement mobiles et violents. Selon le site internet du journal La Vanguardia il y aurait au moins un blessé parmi les étudiants et plusieurs arrestations.

Des étudiants avaient au préalable occupé le rectorat de l’Université UB. Plusieurs milliers d’entre eux étaient toujours dans les rues du centre-ville de la capitale catalane en milieu d’après-midi. Sur Twitter (#Vaga29F) un appel à une nouvelle manifestation est lancé. Le lieu de rendez-vous a été donné sur la Place de Catalogne à 18h00.

Un peu avant 17h00, les manifestants avaient investi la place d’Espagne. Les Mossos d’Esquara avaient par ailleurs pris position autour du Congrès international de la téléphonie mobile, qui se tient actuellement à Barcelone, pour en interdir l’accès aux étudiants. De nombreux médias suivent en direct les événements comme ElPais qui publie un portfolio des incidents.

Espagne : lycéens et étudiants manifestent dans tout le pays contre la rigueur

AFP, 29 février 2012 21h06

BARCELONE (Espagne) (AFP) - "Moins de coupes, plus d’éducation !" : à Madrid comme dans toute l’Espagne, lycéens et étudiants ont organisé des marches mercredi, qui ont été émaillées d’incidents à Barcelone, contre les coupes budgétaires dans l’éducation et les violences policières.

A Barcelone, entre 25.000 manifestants, selon la police, et 70.000 selon les organisateurs, se sont mobilisés pour dénoncer "l’escroquerie sociale" des coupes budgétaires.

"Nous ne paierons pas pour leur escroquerie. Sauvons l’université publique", proclamait la banderole en tête de cortège.

Arrivés à la hauteur de la Bourse, certains manifestants ont commencé à siffler, puis à lancer des objets sur la façade du bâtiment, selon la police qui a chargé à coups de matraques pour les disperser et a interpellé plusieurs personnes.

Des vitrines d’une banque ont été brisées par des manifestants dont certains étaient encagoulés ou dissimulaient leurs visages sous des écharpes. Des poubelles, des scooters de la police et du mobilier urbain ont été incendiés.

Par précaution, l’entrée principale du Congrès mondial de la téléphonie mobile à Barcelone a été bloquée par la police.

Les étudiants manifestaient aussi contre les violences policières qui avaient eu lieu pendant de précédentes manifestations à Valence le 20 février.

Un rassemblement de lycéens avait dégénéré dans cette ville de l’est de l’Espagne et les scènes montrant des policiers casqués, frappant à coups de matraque de jeunes manifestants, certains le visage en sang, avaient suscité l’indignation dans tout le pays.

Pour redresser les comptes de la région de Valence, la plus endettée du pays, le gouvernement régional a annoncé le 5 janvier des augmentations d’impôts et des coupes dans les entreprises publiques, les dépenses sanitaires et le secteur de l’éducation, pour 1,1 milliard d’euros.

"Ils coupent dans l’école publique. Ils ne nous donnent pas de travail et quand nous protestons démocratiquement, ils nous frappent en totale impunité", a dénoncé le secrétaire général du syndicat national des étudiants, Tohil Delgado, précisant que dans la région de Valence, "plus de 65 établissements scolaires ont été touchés par des coupures de chauffage et d’électricité".

"Nous n’avons pas créé cette crise, mais nous la payons dans tous les sens du mot", a-t-il lancé.

Des marches étaient prévues dans environ 40 villes du pays, notamment à Valence où les manifestants étaient plusieurs dizaines de milliers pour dénoncer la cure d’austérité imposée par le gouvernement de droite en vue de juguler un déficit public qui a atteint 8,51% du PIB en 2011, bien au-delà des 6% prévus.

Les étudiants fustigent également la réforme du travail annoncée pour tenter de relancer l’emploi dans un pays qui souffre d’un chômage record de 22,85%.

Mercredi, les syndicats espagnols avaient eux aussi appelé à la mobilisation dans une soixantaine de villes, dans le cadre d’une journée européenne contre l’austérité.

A Madrid, un millier de manifestants se sont rassemblés dans la soirée sur la place de la Puerta del Sol, autour d’une grande banderole avec les mots "A bas la réforme du marché du travail. Grève générale", à l’appel des deux grands syndicats du pays, UGT et CCOO.

Plus tôt, des centaines d’étudiants avaient manifesté derrière une grande banderole barrée d’un message ironique : "Bienvenue dans le marché du travail. Le travail nous rend libres", faisant allusion à un taux de chômage qui touche près d’un jeune actif sur deux.

"Toutes les coupes et les réformes du travail rendent difficile l’entrée des jeunes dans la vie active. L’avenir, je le vois en noir après mes études", s’indignait Diego Parejo, un étudiant de 21 ans.

Pour lui, "le travail précaire va être la norme pour des milliers de jeunes. Comment je vais louer un appartement à Madrid avec 400 euros par mois ?", s’interrogeait-il."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4784

Kalithea, Athènes: Pourquoi nous avons tabassé ces fascistes le 24 février…

"Nous allons rendre infréquentables nos quartiers pour les fascistes.

Sur la place Kyprou, dans le quartier de Kalithea, un groupe de fascistes faisait quotidiennement son apparition, peignant des slogans et menant des attaques sur les migrants et les manifestants. Crânes rasés, bottes, svastikas, tatouages avec des symboles nazis… une compagnie ambulante de lâches qui ressentent de la nostalgie pour l’époque d’Hitler.

Le 24 février, nous avons fait notre apparition dans le quartier de Kalithea, et constaté que le groupe de 6-7 fascistes s’était agrandi et comptait aussi des déchets d’autres quartiers (place Attiki, place d’Agios Panteleimonas). Le vendredi dans la nuit, nous avons compté environ 15-20 fascistes réunis dans un coin de la place Kyprou, et nous avons fait ce qui était évident; un groupe de compagnons égal en nombre les ont attaqués par surprise, en tabassant plusieurs d’entre eux, pendant que les autres battaient en retraite, comme les sales lâches qu’ils sont, en abandonnant plusieurs du groupe, en sang sur le sol.

La lutte antifasciste est partie intégrante de la lutte pour une société d’égalité et de solidarité. Pour une société dans laquelle n’existent plus les discriminations racistes et sexistes. Jusqu’alors, c’est le devoir de tout un chacun qui lutte de ne donner aucun centimètre de terre, dans aucun quartier, aux complices du régime. Et le “sang pur” qui compte réaliser des “opérations de nettoyage” dans les places et les rues, doit savoir qu’il y a des patrouilles antifascistes qui l’attendent à chaque coin de rue… Ils devront d’abord nous passer sur le corps…
Fascistes nous ne vous attendons pas… Nous vous cherchons.

* Cette action est dédicacée à la mémoire du compagnon Nikita Kalin, qui a été assassiné le 9 février par un groupe fasciste.

Source: athens.indymedia.org"

http://fr.contrainfo.espiv.net/2012/03/02/kalithea-athenes-pourquoi-nous-avons-tabasse-ces-fascistes-le-24-fevrier/

Marche de nuit non-mixte /// 8 mars 2012

"Rendez-vous le 8 mars 2012 à place de la bastille (angle rue de la roquette) à 20h30.

La Journée Internationale des luttes des femmes, qui s’ancre au début du xxè siècle dans des manifestations et grèves de femmes ouvrières et des revendications féministes pour l’égalité, se voit une fois de plus instrumentalisée par la classe politique pendant que les magasins nous distribuent des roses.

ENTRE RÉCUPÉRATION POLITIQUE ET BONNE CONSCIENCE PATRIARCALE LE 8 MARS SERAIT NOTRE JOURNÉE. MAIS C’EST...

C’est tous les jours que nous sommes harcelées par un patron, draguées par un voisin, insultées par un inconnu, violées par un oncle ou un conjoint, assassinées par un mari.

C’est tous les jours qu’une femme noire travailleuse du nettoyage est violée par un présidentiable qui parade toujours sur la "scène internationale".

C’est tous les jours qu’une femme sans logement s’immole de désespoir en région parisienne.

C’est tous les jours qu’une femme prostituée est violée par trois flics dans un fourgon de police - flics acquittés par une justice de classe et patriarcale.

C’est tous les jours qu’on nous traite de menteuses quand nous dénonçons ces agressions.

C’est tous les jours que nous subissons la précarité, la crise sociale, les temps partiels imposés, les bas salaires, les problèmes de logement, les doubles journées de travail, la dépendance économique à un conjoint, la prostitution.

C’est tous les jours que les centres IVG ferment, que l’état fait passer les lignes d’écoute pour femmes victimes de viols aux mains d’entreprises privées, que Pôle Emploi nous "relooke" (pour mieux nous reléguer à des postes de strip-teaseuse ? ).

C’est tous les jours que nous sommes enfermées en prison ou à l’extérieur.

C’est tous les jours que nous subissons le patriarcat et l’hétérosexisme.

Dans tous les milieux, toutes les classes, toutes les cultures, tous les âges. Dans la famille, dans le couple, dans nos groupes d’ami.e.s, nos espaces militants. Dans la rue, dans le métro, au travail, à la maison, dans les fêtes. C’EST TOUT LES JOURS, C’EST TOUTES LES NUITS ET C’EST PARTOUT !

La solidarité masculine scelle le sentiment d’impunité des agresseurs et de leurs complices, leur propagande de haine sexiste nous condamne toutes à nous taire et nous enfonce toujours plus, pendant que la Justice confirme les discours les plus masculinistes. Aujourd’hui nous nous organisons sur une base de classe de femmes et lesbiennes, nous apprenons à nous défendre verbalement et physiquement, nous créons des rapports de sororité et d’entraide, nous construisons notre autonomie. Nous n’avons plus ni culpabilité, ni doute, ni honte. Ripostons, on verra bien qui « l’a bien cherché » ! Marre de l’impunité !

RIPOSTONS ! ATTAQUONS !

NOUS NE NOUS TAIRONS PAS ! le 8 mars 2012, Femmes & lesbiennes, reprenons la nuit et la rue.

Assemblée Générale de Féministes et de Lesbiennes contre l’impunité des violences masculines

Lire le tract en entier ici"

indy

Portland (Oregon) : plusieurs banques et un starbucks attaqués

"Traduit par nos soins (artisanalement) de l’anglais de waronsociety, February 29, 2012

Aujourd’hui, la presse reporte que les vitres et les distributeurs de billets d’une banque "US Bank" ont été détruits avec des pierres, dans le quartier Sunnyside, près de Portland, pendant que deux banques et un Starbucks étaient attaqués dans le quartier d’affaires de Hollywood. Deux communiqués différents ont revendiqué ces attaques.

Le premier précise "il y a environ une heure et demie (vers 10h du soir mardi), un groupe d’anticapitalistes s’est rendu devant une banque "US Bank", au croisement des boulevards SE 39th et Main, et a détruit ses vitres et distributeurs. Nous avons fait cela en préparation du 29 février, Jour du "Fermons les grosses entreprises" ".
En dialectique avec le mouvement Occupy, il ajoute aussi : "nous préférons dire qu’il y a plus d’une manière de fermer les entreprises. Les parades à travers les villes peuvent être capables d’accomplir cet objectif à l’occasion, mais à la fin de la journée, elles ne remplacent pas vraiment les quelques dizaines de personnes masquées avec des pierres. Nous ne savons pas si cette action sera prise en solidarité ou en antagonisme avec le noyau d’Occupy, mais franchement ça nous importe peu. Vous dites que vous voulez aider à fermer les grosses entreprises, et nous avons contribué à le faire à notre manière. Que vous approuviez ou vous en foutez, nous continuerons à le faire.
Bonne nuit, Occupy, et bonne chance pour demain"

Le communiqué de la seconde attaque disait quant à lui : "Il semble que nos camarades aient eu un joyeux défoulement contre la US Bank, sur la 39e avenue. Vers 1h30 ce matin, inspiré par leur combine, nous l’avosn prolongé au croisement de la 38e et de Broadway, où une Key Bank était posée là, avec toutes ses vitres intactes, attendant d’être défoncée.

Nous avons donc détruit les vitres, les portes et les distributeurs de billets. Puis, parce qu’ils nous restait des pierres, nous avons défoncé un Starbucks de l’autre côté de la rue pour la peine.

Peu importe où se terre le capital, nous y serons pour l’attaquer dans la nuit.

Pour la liberté, l’égalité, l’anarchie"
"

http://waronsociety.noblogs.org/?p=3573

[Moquons nous dans les bois] Tarnac ou la peopolisation de la subversion

"Bientôt dans toutes les librairies de gauche, le livre de David Dufresne, "TARNAC, MAGASIN GÉNÉRAL". Exploration journalistique au coeur de la subversion française du XXIème siècle. Pleine de mystère la rencontre n’en est que plus significative : nous conspirons contre l’Empire (et contre le méchant Sarkozy), mais n’en dîtes rien. Qu’on se le dise, nous prenons des décisions importantes. Clins d’yeux. Amitié. Complicité. Le monde va changer de base...

"Comme magnétiquement" émoustillé, le journaleux bobo ne dira pas tout car on lui cache tout, ce qui rend l’objet de son livre et son livre lui-même d’autant plus attractif et vendable. N’en dire jamais trop pour exciter l’imagination des gogos. Suggérer plutôt, tel est le secret...du secret.

Quelques extraits : "Avant d’entamer la discussion, il me posa la question de confiance. D’où je venais, ma formation politique, mon parcours, Coupat attendait que je décline tout cela, l’insistance en suspens signifiait : ai-je affaire à un camarade ?"

Camarade ? Pas camarade ? Interwiew TV, docu ARTE, ou Chronique dans le Monde ? Choisis ton camp camarade...

"Nous nous sommes mis alors à discuter du livre que je préparais. Coupat proposa rapidement un pacte, que lui et les siens relisent le manuscrit, il disait qu’il fallait miser sur l’intelligence collective, le livre ne pourrait en être que meilleur, qu’il n’était pas question de censure, que je resterais libre. Il disait, et ça se comprenait, que ni lui ni ses amis ne voulaient cautionner un ouvrage dont ils ne savaient rien. Ce droit de regard était à prendre ou à laisser. Cette demande était une réponse symétrique à la mise à nu que chacun de ses amis avait subie, et lui maintenant face à moi, dès qu’ils avaient eu à croiser un journaliste."

La mariée mise à nu par ses célibataires, même

"Cette demande était une réponse symétrique à la mise à nu que chacun de ses amis avait subie". Petit rectificatif : les nombreux interwiews accordés à la presse et aux chaines de TV ont été voulues et désirées, c’était la "stratégie".

Il y a bien eu strip-tease consentant, et ce énième livre à vocation sensationnaliste le prouve encore."

indy

jeudi 1 mars 2012

Valence, Espagne : actions directes en réponse à la répression

"Dans la nuit du 27 février différentes actions ont été menées dans la ville de Valence :
- incendie de 2 DAB sur le campus de l’université
- 1 DAB rendu inutilisable avec un bloc de ciment
- incendie d’un arrêt de tram

Ces actions ont été faites en fonction de la situation que nous vivons à Valence. La répression policière durant les manifestations étudiantes avec les coupes sociales qui s’accroissent, indiquent une montée des attaques menées par l’État et les entreprises capitalistes contre les quelques droits que nous avons eu auparavant.

Les étudiants du lycée Lluís Vives sont partis en une protestation qui a dépassé la macro-manifestation (ou procession) des syndicats et partis de gauche. Ces protestations, parce qu’elles ont été réalisées sans demander la permission et d’une manière combattive, ont fait face à l’essence même de l’État et du Capitalisme, quand ils quittent leurs masques : la violence.

C’est pourquoi notre contribution dans la lutte prend la forme du sabotage et de l’attaque. Le système est violent; c’est pourquoi nous sommes radicaux.

Ce sont nos vies qui sont en jeu.
Pour l’extension de la révolte !"

http://fr.contrainfo.espiv.net/2012/02/29/valence-espagne-actions-directes-en-reponse-a-la-repression/ d'après http://barcelona.indymedia.org/newswire/display/440913/index.php

[Affiche] Enfermé-e-s dehors


http://pourlaliberte.noblogs.org/post/2012/02/29/enferme-es-dehors-affiche/

[Paris/Vincennes] Verdict Procès du 27 février après la manifestation du 14 janvier

"Suite à la manifestation du 14 janvier 2012 autour du centre de rétention de Vincennes, 2 des 3 personnes qui furent accusées de « violence à agent » et « rébellion », passaient en procès le lundi 27 février 2012 au TGI de Paris.

La procédure a été annulée pour l’une des 2 personnes, et l’autre personne a été condamnée à 105h de TIG.
"

http://cestdejatoutdesuite.noblogs.org/2012/03/01/parisvincennes-suite-proces-27-fevrier-apres-manifestation-14-janvier/

Lyon en soutien à Luca et au NO TAV !

"Une trentaine de personnes s’est retrouvée ce matin pour tagger le consulat général d’Italie à Lyon en soutien à la lutte contre le TAV et à Luca, activiste dans le coma suite à une altercation avec la police italienne. Retour en photos de l’action."

Par là : http://rebellyon.info/Lyon-en-soutien-a-Luca-et-au-NO.html

La lutte contre le Lyon-Turin bloque les trains à la Part-Dieu (Lyon)

"Vers 13h30, ce jeudi, une trentaine de personnes, le visage dissimulé, a fait irruption sur les rails entre les gares de Jean-Macé et Perrache et jeté des projectiles sur les caténaires. Si la circulation des trains reprend progressivement, le trafic a subi d’importantes perturbations.

Ils étaient une trentaine, encagoulés, courant sur les voies entre les gares de Jean-Macé et de Perrache. À l’aide de sacs ou ballons lestés, ils ont visé les caténaires avant de disparaître.

Les trains en provenance de la gare de la Part-Dieu et en direction du sud se sont retrouvés bloqués dans l’agglomération lyonnaise. De même que ceux au départ de Perrache et en direction du nord. Des agents de la SNCF se sont aussitôt rendus sur place et tentaient de réparer les dégâts au plus vite.

Si vers 14h30 le trafic redémarrait peu à peu, d’importantes perturbations dans la circulation ferroviaire demeuraient.

Des forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux mais on ignore à cette heure le sens de cette manifestation coup de poing.

LeProgres.fr, 1er mars 2012


Les médias, qui reprennent tous à peu près cette dépêche, semblent tout ignorer de la lutte actuelle contre le Lyon-Turin, alors qu’elle a pris une tournure dramatique dimanche, quand un opposant italien est tombé d’un pylone sur lequel il avait grimpé pour échapper aux flics, lors d’une énième action. Les actions d’opposition à la ligne à grande vitesse Lyon-Turin durent du côté italien depuis des années, principalement menées par les habitant-e-s du Val Susa, sans qu’ils ne soient jamais entendu-e-s par le gouvernement italien.

Une banderole en soutien à la lutte du Val Susa, et en opposition au Lyon-Turin, aurait ainsi été déployée lors de l’action, depuis un pont SNCF près de la route de Vienne (info reçue via la privacybox de Rebellyon).

P.-S. : Ça permis aussi de retarder l’arrivée de Pécresse et Wauquiez et inquiéter Hollande (gros meeting ce soir à Lyon). C’est toujours ça de gagné.

Hier déjà une action a eu lieu à Lyon.

Rebellyon, 1er mars 2012."

Source et beau texte avec les hyperliens : jura lib

[Brochure] La Joie de vivre

"Devant la fatigue de la lutte, combien ferment les yeux, croisent les bras, s’arrêtent, impuissant et découragés. Combien, et des meilleurs, sont tant lassés qu’ils quittent la vie, ne la trouvant pas digne d’être vécue. Quelques théories à la mode et la neurasthénie aidant, des hommes considèrent la mort comme la suprême libération.

Contre ces hommes, la société sort des arguments clichés. On parle du but « moral » de la vie : on n’a pas le « droit » de se tuer, les douleurs « morales » doivent être supportées « courageusement », l’homme a des « devoirs », le suicide est une « lâcheté », le partant est un « égoïste », etc. – toutes phrases à tendances religieuses et qui n’ont aucune valeur dans nos discussions rationnelles.

Qu’est donc le suicide. Le suicide est l’acte final d’une série de gestes que nous faisons tous plus ou moins selon que nous réagissons contre le milieu ou que le milieu réagit contre nous.

Extrait de l’Anarchie, 25 avril 1907."


http://infokiosques.net/spip.php?article926

Procès antiterroriste pour 6 camarades du 14 au 22 mai 2012 à Paris

"van, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention préventive et Damien sous contrôle judiciaire.

Quelques jours plus tard, Inès (*Isa) et Franck (*Farid) sont arrêtés lors d’un contrôle des douanes à Vierzon en possession de manuels expliquant des techniques de sabotage, du plan d’une prison pour mineurs et de chlorate. L’antiterrorisme se saisit de l’affaire. Les flics prétendent que l’ADN d’Isa correspondrait à une des 5 traces ADN présentes dans un sac contenant des bouteilles d’essence, retrouvé sous une dépanneuse de flics pendant l’entre-deux-tours des présidentielles de 2007.

Rapidement, ces deux enquêtes sont jointes en un seul dossier, instruit par les mêmes juges antiterroristes. La police ratisse alors dans l’entourage des personnes arrêtées et des personnes fichées “anarcho-autonomes” pour tenter de trouver qui se cacherait derrière les ADN manquants. Javier (*Juan), le frère d’Inès (*Isa), puis Damien (qui avait été arrêté avec Ivan et Bruno) sont mis en prison pendant plusieurs mois car leurs profils ADN correspondraient aussi aux traces retrouvées sous la dépanneuse. Par ailleurs, en juin 2010, Javier (*Juan) a, en plus, été mis en examen pour une série de sabotages par incendie sur des armoires électriques de signalisation SNCF qui ont paralysé une partie du trafic ferroviaire en 2006 pendant le mouvement "CPE". Son ADN aurait été retrouvé sur le lieu d’une tentative de sabotage.

Inès (*Isa), Javier (*Juan), Damien, Ivan, Franck (*Farid) et Bruno ont chacun fait entre 5 et 13 mois de détention préventive dans le cadre de cette procédure. Et ils restent sous contrôle judiciaire jusqu’au procès en correctionnelle."

http://infokiosques.net/mauvaises_intentions

Paris : Solidarité avec Luca et les inculpés de la lutte NOTAV

"Aujourd’hui, mardi 28 février, comme déjà hier dans plus de 40 villes en Italie, une initiative de solidarité avec la lutte de Val de Suse a eu lieux à Paris. Une banderole avec l’inscription « Solidarité avec la Val Susa. NO TAV » a été déployée Gare de Lyon pendant que des tracts ont été distribués aux voyageurs. Ici le texte du tract :

Liberté pour tou(te)s

En Italie, depuis plus de 20 ans, un mouvement s’oppose à la construction d’une nouvelle ligne de train à haute vitesse (TAV) Turin-Lyon qui devrait passer, tout en détruisant le territoire, par la Val de Susa, une région montagneuse à côté de Turin.

Le mois dernier il y a eu une imposante opération judiciaire contre ce mouvement, avec plus de 30 arrestations pour essayer d’affaiblir la résistance et la diviser entre « bons » et « mauvais » manifestants.

Samedi 25 février une manif de 70.000 personnes a voulu exprimer sa solidarité avec les arrêtés et sa ferme volonté de continuer la lutte. Hier a eu lieu un énième acte de répression : les forces de l’ordre, dans le but de permettre l’élargissement du chantier, ont essayé de détruire la Baita Clarea, une petite maison construite par les No TAV sur le terrain qui doit être traversé par le tunnel de la ligne Tav.

Un nombre impressionnant de flics et de militaires a été utilisé pour l’opération d’expulsion. Alors qu’un groupe de militants était encerclé dans la Baita Clarea, l’un d’entre eux est monté sur un pylône électrique pour essayer de ralentir l’opération. Un flic a alors tenté de le faire descendre, sans filet ni outil de protection, manœuvre totalement assassine. Luca, après avoir annoncé qu’il ne se rendrait pas, a grimpé un peu plus haut et a pris une forte décharge électrique, faisant une chute de plusieurs mètres. Depuis il est hospitalisé en état de coma pharmacologique à l’hôpital de Turin et sa vie est en danger.

Dans certaines usines et écoles de la Vallée des grèves spontanées ont immédiatement été déclenchées, l’autoroute et les deux nationales restent aujourd’hui encore bloquées. Des mobilisations de solidarité ont eu lieu dans plus de 40 villes italiennes, et même à l’étranger, avec plusieurs manif’ sauvages et blocages de trains.

La résistance de Val de Susa, loin d’être l’expression d’un malaise local, est plutôt l’expression d’un refus radical des logiques économiques et politiques imposées par un système qui exploite et détruit territoires et populations.

Solidarité avec Luca et les inculpés de la lutte NOTAV !

Organisons-nous et faisons exploser notre rage face à la militarisation des territoires et la destruction de notre existence.

Paris, le 28 février 2012."

indy

Procès suite à la manif Opéra mouvement des retraites.

"Mercredi 7 mars 5 personnes passeront en procès pour "attroupement en vue de commettre des violences ou des dégradations" (loi "contre les bandes") et "refus de prélèvement ADN" suite à la manif du 16 octobre 2010 qui partie de nation s’était finie vers l’opéra bastille lors du mouvement des retraites. l’audience aura lieu à 9h à la 24ème chambre du TGI de Paris métro cité. Pour rafraichir les mémoires des textes disponibles [liens morts NDMPP]"

indy